Promised Lands
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 Kysrane_fiche

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Le Scrutateur
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Le Scrutateur


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MessageSujet: Kysrane_fiche   Kysrane_fiche EmptyVen 23 Fév - 17:36








Kysrane_fiche 20150917_113602
Prononciation :
Kiss-Rrra-Néé

Surnom :
Kyss ou Ra

Âge :
7 ans environ

Sexe :
Mâle

Clan :


Orientation sexuelle :
Bisexuel









Physique
.
" Sale hybride ", " monstre " ... Ce sont des mots qui ne cessent de se répeter dans son esprit depuis son arrivée en ces terres. Il n'eut bonne accueil mais, il ne put renchérir car après tout, c'est vrai. Il est complètement différent de l'espèce canine présente en en ces lieux. Si certains sont ailés, couronnés de cornes, ou hybrides avec les félins, Kysrane n'a encore vu un être de son peuple, un sang-mêlé de loup et d'oiseaux de chasse. Pour les autres, ça passe crème, mais pour lui, non. Ses pattes arrières se finissant par celles d'un aigle aux teintes turquoises semblent choquer plus qu'une simple pair d'aile ou un regard et une langue de serpent. IL s'est toujours demandé pourquoi mais au final, il a commence à croire les dires des habitants de ce monde et à se reconsidérer comme un " monstre ".
Kysrane a une dégaine maladroite, il n'a pas l'habitude d'être un quadrupède. En effet, dans son monde, il était un bipède anthropomorphe hybride, comme tout son peuple, si bien que le choc d'être considéré comme un monstre accentua le mal l'aise d'avoir changer de démarche. Mais, il faut savoir que comme un enfant, il s'y habituera à se mouvoir ainsi et donc, ce trait physique finira par disparaitre.

La tête du canin est assez fine, recouverte d'un fin duvet de poils particulièrement doux. Quant à son visage, on ne le voit que très peu lorsqu'il est de face. En effet, le port de son masque, rappelant la tête et le bec d'un oiseau, lui cache la gueule, la moitié des yeux et de la truffe jusqu'au haut de son crâne. Ce masque a beaucoup de signification à ses yeux, si bien que les fois qu'il l'ôte son très rare et il faut être assez proche de lui pour voir le tatouage lumineux apposé sur son front. Le matériel de cet accessoire est particulièrement étrange. Ce n'est ni du bois, ni du plâtre, argile, etc, mais de l'onyx, donc une pierre complètement noire, ce qui fait que le masque pèse son poids, mais ça ne semble dérangé le mâle qui, vantera, au contraire la légèreté de cet appendice fabriqué. L'onyx est exactement taillé pour la forme de la tête de Kysrane si bien qu'en cas de vol ou d'essayage, un autre canin ne pourra sans revêtir le visage car le masque sera : trop lourd, soit trop grand soit trop petit. Pour revenir sur les décorations de ce dernier, des yeux rouges, qui brillent aussi bien le jour que la nuit sont peints à base de deux composés : la luciférine (une protéine) et la luciférase (une enzyme). La réaction chimique des deux permet cette lumière, la bioluminescence qu'on peut retrouver chez les lucioles et animaux marins. La manière qu'a été faite cette peinture est un secret de son peuple et très complexe à expliquer. Pour revenir à ses yeux rougeâtres, autour deux, d'autres dessins se font voir. Un trait rouge au centre doré entourant à demi l'oeil et des dessins orangés au centre dorés en forment de larmes, qui forment un arc de cercle au-dessus de cette source de lumière.
Quant au haut du masque, il se fini par un arc de cercle formé par deux cornes de buffles qui furent poncées et réduites au niveau de la taille et de la hauteur. A cet arc est raccroché serti-pierre doré, à savoir une pièce métallique avec un topaze merveilleuse bien taillé apposé dessus. Raccrochées à ce serti, de nombreuses plumes dorées qui se dressent fièrement. Pour revenir à l'arc de cornes, de petites petites paillettes métalliques en bronze descendent en une belle cascade jusque vers l'arrière de l'oeil peint. A la fin de ce filet bronze, de petits grelots y sont fixés puis ils se relient entre eux par des petites ficelles. Et près d'eux, on retrouve un drôle d'appendice du masque : trois tiges métalliques un peu arquées qui se tiennent à équidistance par de petites tubes dorés.
Pour revenir au visage, Kysrane a les yeux vairons. Son oeil gauche a le blanc de l'oeil noir, quant à l'iris, il se teinte dans un dégradé de vert. Partant d'un vert pin, vers celui de l'herbe avec des teintes émeraudes, il fait cependant pâle figure face au droit. En effet, ce dernier n'a pas l'iris verte mais orangée au reflet d'un beau rouge écarlate. Cependant, le plus impressionnant de cet oeil est le blanc de l'oeil. Il n'est pas noir mais violet, rappelant celui du nuage de Magellan, et cette impression est forte de cause que de petites lumières blanches et rosées parsèment ce fond galaxie. De plus, ses yeux sont fondus tels ceux d'un aigle, et ils lui donnent une précision dans la vue de loin des plus excellentes ! Un regard froid à vous glacer le sang, il est cependant adoucit par les tatouages identiques partant de ce dernier, formant des zigzags. Comment adoucir ? C'est assez simple, ces marques ne sont pas que de la peinture, mais elles sont faites comme pour l'oeil du masque, par bioluminescence, si bien qu'elles brillent durablement, jusqu'à ce que le canin rapplique de la telle peinture étrange.
Pour bien entendre, Kysrane dispose d'assez longue et haute oreille. L'intérieur est dépourvu laissant la membrane turquoise qui les constituent se voir. Quant au bas de oreilles, elles sont recouvertes de plumes dorées qui s'accordent à merveille avec l'intérieur bleu vert de ses oreilles. Et tout en haut, de petites plumes dorées se font voir et chose impressionnante, elles flottent dans les airs, restant même en pleine tempête, au-dessus des oreilles, comme si un fil les y reliait.

Kystane possède un corps qui n'est absolument pas fait pour assurer une bonne défense. Si beaucoup se vanterait de leurs muscles, ce n'est le cas du mâle. Il l'est, comme tout êtres vivants, mais, ses muscles ne sont pas aussi développés que chez les imposants aussi forts pour contrer une attaque ou en assener une. Les principales attaques que l'ont retrouvent chez notre lupin, sont des coups de griffes, surtout de celles des partent arrières qui savent faire très mal. Et il ne mord pas. Par contre, son corps est pourvu d'une agilité acquise par le sang des oiseaux de proie qui coulent dans son corps. Il est parfois dur de le toucher, car il mêle sa souplesse et ses mouvements agiles à la vitesse, ce qui fait de lui un expert en la matière d'esquive, au dépit de fortes attaques et défenses.
Son cou est assez large et bien pourvu de poils courts qui lui offrent une douceur impressionnante. A ce dernier est accrochée une corde entrelacée, qui permet de maintenir la cape. Elle est ni trop ni pas assez serrée. A elle, trois petits cordages pendent. Celui au centre s'achève par un attachement à deux fils de nylon doré auxquels deux grelots y sont suspendus. Quant aux deux autres cordages, ils s'achèvent en une fiole solide de verre dans lesquelles une liquide rouge se promène au fil de mouvement du canin.
Le buste et l'abdomen du LibreLune sont assez fin, et recouverts du même poils que celui du cou, mais en moins doux. De plus, les poils y sont légèrement plus longs. Son dos jusqu'à la moitié de son ventre sont cachés par sa cape particulièrement étrange. Elle est faite de plumes dorées et le dessous, c'est de la peau turquoise depuis laquelle les plumes partent. Rien de bien méchant mais il faut savoir que cette cape est composée deux deux bases d'ailes ... D'où les plumes courtes qui forment le duvet de la base des ailes. Ces dernières, cette base, elle n'appartient pas à un animal, mais à Kysrane lui-même ! Oui, il porte la base de ses ailes sur son dos, lui permettant de rester au chaud quand vient l'hiver sous cette dernière. Pourquoi les porte-t-il ainsi ? Ne devrait-il pas être ailé ? Dans son univers, il l'est. Ses ailes sont gigantesques, plus grandes que lui. Mais, en arrivant sur Four Seasons, le dieu des saisons, Outa-Ranos sembla en décider autrement, si bien que Kysrane perdit ses ailes qu'il retrouva prêt de lui ! Il pleura cette perte, se retrouvant à marcher à quatre pattes puis, dans l'impossibilité de voler. Ce fut affreux pour lui mais il dut faire avec. Lorsqu'il attrapa ses ailes gisantes près de lui, elles se décomposèrent et formèrent cet habit. C'est un peu tiré par les cheveux mais pour le mâle, ce fut ce qu'il vit et attribua ce mérite et cette infortune au sort que les Dieux lui réservaient. De plus, comme sonnant le glas d'un renouveau, sa cape ailée fut pourvu de trois cordages avec un amas de grelots au bout.

Les pattes avant du mâle sont assez fines. Un pelage turquoise part de l'extérieur et l'arrière de la patte, tombant dans une belle cascade bleue et verte. La chose la lus impressionnante sur ses pattes sont les tatouages bioluminescent. Ils semblent représenter des symboles d'une autre langue pour certains, alors que pour d'autres, ce ne sont que des tatouages faits par un enfant. Pour ce qui en est de la vérité, Kysrane se tait à leur sujet et évite dans parler. Fierté cachée ou infortune marquée ? Quant à celles arrières, elles pourraient être normales si elles ne se finissaient pas par une peau écailleuse et turquoise avec à son bout des doigts (au nombre de quatre) et des serres dorées ! C'est avec elles que beaucoup découvre l'être hybride qu'il est.
Et enfin, sa queue. Elle n'est guère aussi longue que celle d'un loup normalement constituée. Au niveau poils, elles est tout aussi touffus. Au bout trois énormes grelots sont attachés. Ils ne peuvent s'en aller pour cause qu'ils sont greffés à même le dernier os de la queue. Kysrane peut éprouver une certaine douleur lorsqu'on les lui tire, comme tout être vivants à qui on tirait la queue.







Caractère
.

Le silence ... Ce doux seigneur qui parfois vient se manifester dans les conversations et qui laisse la gêne s'installer ... Kysrane en est un suppôt. En effet, il garde souvent la gueule fermée. Il ne l'ouvre que quelque fois, pour se présenter, pour dire des choses intéressantes. Il ne dit mot qu'il jugerait inutile, sinon, ce n'est pas une conversation mais une perte de temps, ce qu'il déteste. Donc oui, selon le niveau de la discussion, il y prendra ou non part, pour cause que les idioties l'exacerbent. En plus à cela, lors d'une telle discussion idiote à ses yeux, il peut se montrer impatient. Il ne prend jamais son temps avec ceux qu'il jugent de " crétins ", " idiots " et " ignares ", enfin, c'est ce qu'il dit alors qu'il restera quand même à leurs côtés. Mais qui sont ces gens jugés de tels ? On y retrouve ceux déblatérant des propos ayant ni queue ni tête, ce qui embrouillera l'esprit du canin chose qu'il déteste en plus de lui donner l'impossibilité de répondre puisque ces paroles ne veulent dire quelques choses. Après, on y trouve les personnes incapables de profiter de la vie ... Cela, Kysrane ne peut le concevoir et malgré le fait qu'il les considère comme idiotes, il tentera tout de même dans les aider, de les extirper de leur bêtise face aux portes que la Vie leur offre.
De nature assez froide comme le peu le suggérer son mutisme plus ou moins observé, Kysrane a toujours un visage de marbre. Les sourires ? Ce mot ne semble lui correspondre, restant parfaitement de marbre même lorsqu'un heureux évènement se pointe ! Dans son monde, il était ouvert mais ici, ce n'est le cas. La raison ? Elle est assez simple : être traité de monstre, avoir perdu ses ailes qui étaient sa vie en quelque sorte, être devenu un quadrupède. Une petite accumulation qui a gommé son sourire qu'il aurait pu réserver à ses amis, compagnons ou compagnes, mais hélas ce n'est le cas. De plus, sa froideur se ressent aussi dans ses paroles. Elles n'expriment nullement ses joies ou ses peines, elles sont plates et tourmentées comme un plateau exposé à un blizzard.
Cependant, parfois, cette froideur se dégèle, offrant alors un visage semblable à un volcan prêt à entrer en éruption. Est ce réellement possible ? Oui, c'est seulement quand Kysrane entre dans une ardente colère. Le froid d'origine semble devenir vapeur face au sang devenant bouillant du mâle. Dans cet état là, il devient agressif, méchant. Il utilisera des mots cinglants plutôt que les faibles coups qu'il peut donner. Ses colères peuvent durer longtemps, et lorsqu'elles le quittent enfin, retournant dans leur prison avant la prochaine crise, elles laissent des sillons de fatigue sur le visage du LibreLune qui peut alors regretter ses paroles venimeuses. Il n'ira sans excuser car, les demandes de pardon sont plus faciles à formuler que de se racheter par des actes rédempteurs. En effet, le mâle tentera de se racheter autrement qu'en demandant pardon.
La colère ... Kysrane en est atteint, comme tout le monde, mais, il ne l'est pas toujours. Il peut concevoir de petites crises, ça arrive à tout le monde. Quant à rentrer dans une colère noire, il faut le vouloir pour le rendre dans un tel état. Car oui, il sait se contenir mais en assistant bien, elle peut sortir.
Pour continuer dans son mauvais caractère, parlons de son plus gros péché qui prime par-dessus celui qu'est la Colère. L'Avarice. Ô or, tombe de la corne d'abondance et offre nous ta richesse idolâtre ! Kysrane est automatiquement attiré par ce métal brillant, comme tout autre, si bien que sa propre famille ne se questionnait quant à savoir si du sang de pie ne coulait pas dans ses veines. Ce n'est pas le cas, enfin, ça ne semble pas bien que ça pourrait expliquer la couleur de son pelage plus à prompte de ressembler à cette voleuse qu'aux aigles. Et, lorsqu'il obtient un trophée, il le garde et jusqu'à mort s'en suive. Il est impensable qu'il s'en sépare. Vouloir lui voler signifie s'accaparer toute l'attention du canin, ainsi que ses colères, mais aussi entrer en guerre contre lui ... Le mâle amasse ses trésors dans un endroit que seul lui connait et, il n'y va que lorsqu'il est sur que le sommeil berce nombreux loups, ne voulant qu'on le suive.
Suite à l'accumulation de trésors, il a développé l'orgueil des riches. Il peut se montrer très orgueilleux et hautain à la simple pensée de tous ses joyaux, pierres précieuses, etc. Mais, il ne parlera jamais de la raison du enflement de ses chevilles, sinon, les voleurs risquent de le traquer, et ça, hors de question !

Pour faire bref, Kysrane a de nombreux défauts. L'avarice en est le plus fort, celui qui semble prendre la couronne de sa dark side, suivis d'assez loin par la belle Colère qui semble faire fondre à elle seule les glaces de son âme. Pour parler au canin, il faut donc savoir que selon le sujet abordé, son interlocuteur peut se retrouver, de la terre ferme, à marcher sur une fine corde, tel un funambule au-dessus du vide, mais là, ce ne sera le vide mais une mer de lave que représente ses péchés. Mais derrière tout cela, n'y a-t-il pas une bright side ?

Kysrane est un loup libre. Il se refuse à l'autorité d'un clan, ce qui le guida dans sa vie neutre. De plus, être considéré tel qu'un monstre l'a quelque peu forcé à demeurer un simple vagabond. Mais cela lui va parfaitement. Seul, il est ainsi plus calme, il peut faire taire ses colères grandissantes par une simple balade en solitaire. Bien qu'il est perdu ses ailes, il se les voit encore, comme celles des autres. Pour lui, elles représentent la liberté, la possibilité de s'enfuir, de vivre comme on l'entend. Il apprécie d'ailleurs le contacts des autres vagabonds car il peut ainsi voir leurs grandes ailes et les informer qu'ils sont bels et bien libre. Cependant, avec une personne issue d'un clan, il a tendance à être plus froid car, elle lui rappellera un oiseau enfermé dans une cage impossible à se défaire. Pourtant, le mâle aidera cette personne a retrouvé sa liberté. Il ne la forcera pas à se dérober à son clan, mais à étendre ses propres ailes, et ainsi, faire ce qu'elle souhaite, ce qu'elle aime. Il les encouragera pour suivre la voie qu'elles désirent plutôt que celle que veut leur attribuer leur clan. Mais pourquoi se montrer froid ? C'est assez simple. L'être vivant se veut écouter et mémoriser davantage des paroles dites d'un ton froid que celles dites avec empathie ou amour, si bien qu'il se questionnera davantage.
Le courage de Kysrane n'a pas de limite, enfin, n'exagérons rien. Il est capable d'entreprendre beaucoup de choses en se rebellant contre ses craintes (tel que l'orage). Il sait affronter le danger et lutter contre sa souffrance, mais, il n'est pas fou pour autant. Il peut tester certaines choses, être brave, mais si il voit ou comprend après acte que c'est peine perdu, il sait abandonné. Il n'est pas fou au point de poursuivre un courage ressemblant plus à du suicide et de l'absurdité.
En parlant " d'idiot ", le canin en est l'inverse. Il s'est faire preuve d'une intelligence accrue, le faisant parfois passer pour un érudit. Lorsqu'un sujet lui plait, il peut en parler des heures, sortir des formules mathématiques ou des composants chimiques. Mais, hors mis ça, il est un fin stratège. N'étant doué au combat, il élabore des techniques pour contrer ses adversaires avec rapidité, profitant des particularités de son corps. Il sait ses limites et parfois, il se montre très intelligent de prendre la fuite là où il ne peut gagner. Il n'est pas suicidaire.
Les histoires, les contes pour enfants ... Kysrane en connait beaucoup, de différents peuples, univers. Il aime en parler et lorsqu'il fait taire son mutisme pour raconter une histoire, l'assemblée qui l'écoute ne peut que trop bien s'imaginer l'univers qu'il dépeint. Généralement, le mâle demande à ce que tous ferment les yeux, afin de mieux être dans le monde que ses paroles viendront faire éclore dans leurs esprits. Conteur, il en est fier ! Par contre, attention turbulents, ne faites pas de bruit lorsqu'il conte quelque chose, sinon, vous risquez de vous faire disputer ...

Enfin, pour finir sur son caractère, Kysrane est un loup particulièrement croyant. Il dédit sa foi à un panthéon constitué de 12 dieux et déesses. Comme de nombreuses religions polythéistes, on y retrouve un couple créateur et les autres dieux ne sont que leurs enfants ou petits enfants. La religion Arganne, nom donné pour cette croyance, n'y échappe pas. Elle existe depuis des siècles et découlent de plusieurs religions, mais qu'importe. Pour revenir au loup, il jure sur ces divinités et place parfois les fruits du hasard entre les mains de tel ou tel dieu. Cracher sur le nom d'un de ses dieux est pour lui un acte blasphématoire, et donc, le canin n'hésitera pas à se battre contre vous afin de venger, au nom de ce dieu, celui qui a été critiqué.

Une dark side, une bright side, une religion ... Rien n'indique la raison de son devenir de LibreLune. Elle est pourtant assez simple. Kysrane vit en quelque sorte grâce à sa croyance, il vient d'un monde où la paix règne depuis maintenant quelques siècles. N'est-il donc pas normal qu'il veulent instaurer cette instance ici ? Vagabond, il se refuse de ne rien faire face aux chamailleries des clans. Pour lui, la guerre des saisons repose sur un principe idiot. Les temps ont été répartis ainsi pour qualifier les phénomènes météo, se repérer dans le temps alors pourquoi devraient-elles se battre ? Il a du mal à comprendre cette raison si bien qu'il désire avec ardeur restaurer l'équilibre des saisons, à savoir un cycle qui ne se fait pas de guerre. De plus, le mâle souhaite offrir à chacun la possibilité d'être de nouveau libre, du moins, de se prétendre l'être. En effet, il veut cesser la guerre pour que les membres des clans ne se tuent inutilement et puissent déployer leurs ailes que la hiérarchie encombre par les devoirs qu'elles leurs donnent. La Liberté, la Paix, n'est ce pas suffisant pour le pousser dans la voix des sages LibreLune ?

Kysrane a une passion : celle des soins. Malgré sa vie vagabonde, il est un excellent soigneur, sachant de nombreuses plantes sur le bout des griffes pour venir à bout de nombreux mots. Son savoir s'étend du simple bobo aux blessures plus graves, des puces jusqu'aux problèmes digestifs, etc. Tant de petits choses qui peuvent embêter les individus, mais lui, il sait comment y parer, même pour les douleurs quand les dames ont leurs chaleurs alors que cela ne le concerne absolument pas. De plus, il faut savoir qu'il soigne absolument tout le monde. Pour lui, tout être vivant se doit être soigner, de la pire crapule à la gentillesse incarnée, tout le monde à le droit aux soins et parfois, cette vision n'est pas partagée. mais qu'importe, il aime son devoir de guérisseur et s’exécute à le faire avec un plaisir débordant qui s'exprime dans ses yeux.






Pouvoirs
.

Burning Distorsion :
Pouvoir défensif, il est cependant très particulier. Il est continuellement activé, et Kysrane ne le contrôle absolument pas. Pour commencer, la distorsion s'apparente à la déformation d'objet, modifiant ainsi leur forme originelle. Le rapport est assez loin de celui de défense et pourtant, les deux ne forment qu'un au contact du canin. Le LibreLune est en faite recouvert de cette distorsion, elle l'enlace comme une compagne secrète. En effet, la distorsion n'est palpable, il n'est possible de la voir que lorsqu'elle " s'active " ou plutôt, fait son travail. Kysrane peut recevoir des coups, des blessures physiques, car son pouvoir disparait pour réapparaitre après ... Mais, la distorsion lui permet ceci : aucun pouvoir ne peut l'atteindre. Par exemple, un loup x lance une attaque sonore à son intention, et bien, la vague sonore va percuter le mâle mais il n'aura strictement aucun dommage. Pour les pouvoirs télépathiques, touchant au psychologiques, ils subissent le même effet : un annulation totale. Ainsi, le LibreLune se retrouve immunisé de ces assauts magiques. Mais comment est ce possible ?
Revenons au principe de la distorsion. Elle permet la déformation des objets. Dans le cas de notre vieil ami, ce n'est pas le cas. La distorsion s'applique rien qu'autour de ce corps, elle ne le déforme pas, mais, il n'en va pas de même pour l'air. Son don est comme un cube, c'est-à-dire qu'il est le contenant de sa matière, mais l'intérieur de cette distorsion ne l'est. En effet, telle une cube, elle renferme une chose qui annule tous les pouvoirs : le vide. On ne peut vivre dans le vide, comme rien ne peut se déplacer sur ce néant. Vous l'aurez peut être pas remarquer, mais tout ce qui nous entoure dépend uniquement de l'air, pour dire, c'est ce milieu qui nous permet de nous mouvoir, etc. Dans le vide, vous mourrez. Il en est de même pour vos pouvoirs, ils meurent.
C'est bien beau mais Kysrane ? Il ne peut pas pour la simple et unique raison du cube. A l'instar d'un bouclier corporel à l'intérieur vide, il ne touche pas le corps du mal, laissant un écart d'environ 2 centimètres. Et son corps ? Ses mouvements ? Un bouclier n'est pas infaillible et c'est aussi le cas. La distorsion s'applique autour de son corps mais, si il vivait dans cet espace clos, la Mort le frapperait, alors, on retrouve des brèches qui laissent l'air se renouveler dans la prison invisible du canin. Vous l'aurez sans doute compris, si votre don doit atteindre le mâle, vous ne pourrez que si vous frappez les failles de cette armure non visible. C'est un sacré défi et vous comprendrez bien que Kysrane les connait mais ne les divulguera pas au grand public. Voici les brèches :
- au niveau de la truffe qui s'étant de manière rectiligne jusqu'à ses yeux, elles sont assez fines (environ 2cm en hauteur) ;
- deux ronds de diamètre 7 cm, au niveau des pectoraux ;
- au niveau de l'abdomen, elle s'étend de manière rectiligne du diaphragme jusqu'à son appendice génital (environ 8 cm entre les deux bords) ;
- au niveau de la queue, sur le-dessus de cette dernière, prenant de la base jusqu'au bout avec un écart de 2 cm entre les deux rebords.

De petites brèches, en effet. Or, ce n'est pas la seule contrainte rencontrée par le canin. Pour commencer, la plus embêtante et que lorsque la nuit apparait, la distorsion disparait complètement. Ce phénomène est inexpliqué mais à la nuit tombée, il devient vulnérable aux pouvoirs. Ensuite, il faut savoir qu'en portant un seul coup magique au mâle permet de révéler l'existence de ce bouclier ... Lorsqu'un don le touche, la distorsion " s'enflamme ", du moins, elle donne cette impression, laissant de petites flammes argentées apparaitre. Les pouvoirs ne marcheront toujours pas mais qui retentera la même attaque en sachant au préalable que les coups physiques et directs marchent ? Peu d'entre vous, donc, le bouclier ne sert à plus grand chose. Enfin, la Burning Distorsion n'est pas fonctionnelle sous la pluie. Certains penseront que c'est lié à l'affiliation de ce don au feu, mais non, ce n'est absolument pas le cas. Ce don appartient au domaine de l'air. Il n'y a donc pas d'explication rationnelle a l'extinction de ce don. Mais revenons sur cette impossibilité d'emploi. La distorsion ne peut fonctionner sous la pluie, ce qui est un très gros désavantage. Comment ça ? Kysrane sera dans l'impossibilité durant la saison pluvieuse, donc l'Automne dans son ensemble, au Printemps lors des giboulées de mars, mais aussi en Hiver quand il est fait moche et lors des étés très frivoles de la pluie. D'un coup, ça réduit l'utilisation de ce pouvoir, d'autant plus qu'il ne peut être actif au petit matin avec la rosée matinale puisque cette dernière est un peu comme la pluie : des gouttes tombantes des arbres, un air ambiant humide, etc.
De plus, la distorsion s'annule lorsque la greffe du canin est déployée.

Greffe, Feathers of Mirage :
Comme vous avez pu le lire dans son physique, Kysrane a perdu ses ailes. Heureusement pour lui, l'arrivée dans cette guilde lui a permis de les retrouver. C'est ainsi que sa greffe apparait. Les plumes de mirage, elles prennent racines dans sa cape et de puissantes et larges ailes apparaissent. Elles sont matérielles, du moins, elles le paraissent mais ce n'est qu'un mirage. Si vous voulez les toucher, vous passerez au travers, elles ne sont qu'un mirage profitant à son utilisateur qui peut réellement voler. Elles lui permettent ainsi de retrouver sa liberté d'antan, de côtoyer les cieux. Au final, cette greffe n'a rien d'extraordinaire direz vous, mais elle permet de redonner le sourire à Kysrane et ça, ça lui suffit.
Bien entendu, vu qu'il était rapide sans, sa vitesse est augmentée ainsi que son agilité au détriment de la distorsion qui s'annihile.






Histoire
.

" Dans l'Univers Despartra, ce que vous nommez canis lupus n'existent pas. Les animaux n'existent pas, nous ne sommes pas comme les Humains qui régissaient autrefois. Il n'y a pas de distinction à proprement parlé. Il n'y a pas le genre humain et celui des bêtes. Nous sommes tous égaux, nous sommes tous doués du langage bien que nous puissions nous comprendre. Nous chassons et nous nourrissons comme tout être mais la mise à mort se doit d'être faite après une prière et un remerciement en nos dieux régisseurs. Ils guident nos pas et nos destinés. "

La saison d'Ismèn pointée le bout de son museau, le temps était à la pluie. Le sol devenait que boue, le ciel n'était que le champ de bataille des éclairs. Le monde de Despartra se recouvrait de ce manteau sombre qui s'éclairait par le ralliement des électrons formant d'imposants arcs électriques. Le royaume de Daerendr'Iss était en-dessus de ces orages. Sa capitale, Desko, était en perpétuelle bataille en cette saison, avec les assaillants électriques qui étaient attirés par ses tours métalliques qui se dressaient haut vers le ciel.
Les couloirs étaient sombres, éclairés de temps en temps par les faisceaux lumineux. Des êtres s'agitaient dans ces couloirs. Une femme portait une bassine remplie d'eau chaude. Elle se hâtait. Des cris retentissaient. Ils exprimaient la douleur d'une femme. La porteuse se dépêchait et elle entra en hâte dans une chambre. Elle remercia brièvement les soldats pâles qui lui avaient ouverts les portes, les refermant tout de suite après son passage. Elle s'avança vers le lit couvert de sang. La reine se tenait au chevet, elle encourageait la futur mère prise de contractions. Cette dernière était une servante, elle portait son enfant depuis plusieurs mois et lors de son travail, elle avait perdu les eaux, suivis par de puissantes contractions. La reine Daerend'Issienne avait prêté son lit pour cet heureux évènement qui pour le moment, semblait bien se dérouler. La porteuse de la bassine s'approcha. C'était une sage-femme et, elle aida la jeune mère a mettre au monde son fils. Ce fut assez long, l'enfant n'était dans le bon sens, il fallu le contraindre de se retourner, tout en faisant attention qu'il ne s'étouffe pas avec le cordon. Mais lorsque l'enfant fut sorti, il était bel et bien vivant. Il se mit à pleurer face à la douleur de respirer désormais par lui-même. Kysrane était ainsi né, ce jour aux orages particulièrement fort.
L'enfant grandit dans ce palais. Il avait peur à chaque fois lors de la saison où il était né, craignant les orages plus que quiconque. Il allait se cacher sous le lit de la reine ou dans les armoires pleines de draps. Il n'avait jamais connu son père, il ne côtoyait que des femmes, à savoir : sa mère aimante, la reine tout aussi adorable envers lui, et les autres servantes qui le bichonnaient. Ce petit monde autour de lui lui convenait. Il côtoyait aussi beaucoup les livres de la grande bibliothèque, où il apprit de nombreuses choses.
Son corps d'enfant changeait jour après jour. Il se métamorphosait, son corps nu se recouvrait de poils d'un bleu nuit, tandis que de belles plumes dorées se laissaient pousser. Kysrane perdait son apparence humaine nue pour celle d'un de son peuple, un digne Malagane, un anthropomorphe issu du mélange des humains, des loups et des oiseaux. Son peuple était les gardiens des Cieux, ils étaient les hauts dirigeants qui perpétuaient la paix, éliminant les perturbateurs, si bien que ce monde était en paix depuis des millénaires. Il vit ses ailes se former, d'os, de muscles, de chair puis de peau. Nues, elles devinrent recouvertes d'un doux duvet doré qui se prolongea, formant de grande plumes turquoises. Beaucoup de son peuple envièrent ses ailes. Elles étaient différentes. Bien qu'il est hérité de gêne d'oiseaux de proies, les Malaganes le voyaient davantage portant les couleurs d'un dragon du peuple Oros, mais quant à savoir s'il y avait un lien, personne ne sut.

A l'adolescence, Kysrane connaissait sur le bout des doigts des millions de livres. Il les avait lu, et relut, mémorisant les thèses, les hypothèses, les expériences, les natures des atomes, etc. Il était le plus grand des érudits de son royaume. Il était la fierté de sa mère. Vers l'âge de 16 ans, il eut une petite soeur, Sasorrri. Il l'aimait et il prenait sans d'elle tandis qu'il voyait sa mère qui perdait de son essence vitale jour après jour. La maladie la renait pour cible. Elle était atteinte de l'Alzheimer. Ce fut assez rapide pour qu'elle ne se souvienne de qui elle était, et qui était ses enfants ... Elle ne reconnaissait plus personne mais, elle se voyait diminuer. Parfois, elle s'excusait, dans un moment de clarté, luttant contre sa maladie avant de se replonger dans le monde de l'oubli. Comme poussée par un instinct qui ne voulait se voir autant en difficulté, la mère des deux enfants se donna la mort, se jetant d'une des plus hautes tours de la capitale. Ce fut son fils qui l'a trouva le premier. Ce jour fut le premier de son horreur. Kysrane avait serré dans ses bras le corps inanimé et désarticulé de sa mère, se recouvrant entièrement de son sang. Il avait pleuré encore et encore, tandis qu'il hurlait à la mort cette perte. Il avait toujours été troublé par la maladie de sa mère, il avait tout fait pour l'aider à se souvenir de petites choses. Mais là, il ne pouvait plus rien pour l'aider, elle n'appartenait plus à ce monde. L'adolescent lui ferma les yeux et il assista à son enterrement, deux jours plus tard. Il était assez grand et mature pour s'occuper seul de sa soeur, chose qu'il fit en décidant de quitter la capitale encore empreinte aux souvenirs de la défunte. La Reine leur avait accordé de sa fortune mais l'ainé avait refusé, décidé à vivre des maigres moyens légués par leur mère.

Les deux jeunes gens voyagèrent un moment. Kysrane portait sa soeur sur son dos, volant dans les cieux calmes avec l'aide du vent. Dans ses serres servant de pattes arrières, il tenait fermement des sacs chargés de provisions et de quelques affaires. Il était heureux que son peuple n'ait besoin de vêtements, sinon, il n'aurait pu tout porter. Sasorrri pleurnichait, son visage à faciès de loup, enfouie dans le cou doux de son frère. Elle ne saisissait pas encore pourquoi leur mère s'était ainsi donnée la Mort, pour elle, haute de ses quatre ans, elle ne comprenait pas la notion de difficulté de se sentir décliner qu'avait eut la défunte. Elle serra davantage son frère qui lui chantait une comptine pour enfant tandis qu'il volait encore.
Apercevant un village dans les crocs des montagnes, Kysrane se décida de s'y poser. Ils furent accueillis à bras ouvert par les villageois qui se chargèrent d'eux. Ils furent nourri et, ils trouvèrent une maison pour les héberger pour la nuit. L'ainé voulait poursuivre et atteindre les forêts d'Asgano, qui se trouvaient juste après cette chaine montagneuse. Certains villageois le prirent pour un fou de vouloir aller vivre avec les sauvages de ces forêts, mais, l'adolescent ne les écouta pas. Le matin, les voilà repartis, et aucun villageois n'était venu leur souhaiter bonne chance, ne voyant que folie dans cet acte.
La météo fut clémente pour arriver à leur destination. Kysrane en vit un signe des Dieux, bien que son peuple ne croyait en eux pas tant que cela. Il se posa à l'orée d'une des sept forêts d'Asgano. Les arbres à la haute cime du territoire des Gregani se dressaient devant eux. Sa soeur se laisse tomber de son dos, elle avait peur et resta en retrait, tenant la main de son frère tandis qu'elle se cachait derrière ses grandes ailes d'or et de turquoise. Kysrane s'avança vers la frontière entre la plaine après les montagnes et les arbres. Un carreau se ficha à ses pattes, l'obligeant à reculer. Il leva la tête. Il ne voyait personne mais pourtant, un chasseur Gregani avait tiré cette flèche. L'ainé déploya ses ailes, et il posa genou à terre, montrant qu'il venait en paix et non en guerre. Cet acte lui valu un nouveau carreau qui se ficha non loin de sa soeur qui jappa de surprise. Elle vint se cacher derrière le large dos de son frère qui ne bougea pas d'un iota. Il regardait les ombres de la forêt puis, son regard d'aigle l'aida. Il trouva la chaleur de leur assaillant. Avec la rapidité, ses ailes battirent l'air dans un sifflement assourdissant. Kysrane prenait la voix des airs et avec une rapidité déconcertante, il attrapa son adversaire jusqu'alors invisible, dans ses serres. Un cri de surprise raisonna et le Malagane lâcha l'inconnu qui tomba dans les feuillages des arbustes, plus bas. Il se posa au sol et s'approcha du chuteur qui se releva en feulant. C'était une femme. Elle était un mélange de félin et de boviné, comme le voulait son appartenance au peuple Gregani. Ses yeux de panthère se posèrent sur celui qui l'avait délogé de son arbre. Elle lui montra les crocs tout en se relevant, sa main tenant fermement son arc fait d'os.

- Je ne viens en guerre, Dame Gregani.
- Un Malagane, ou plutôt deux Malaganes, n'ont rien à faire sur les terres du peuple des forêts. Allez vous en.
- Nous ne le pouvons.
- A oui ? Et pourquoi donc ?

Kysrane fit une signe à sa petite soeur qui le rejoignit en tirant les sacs de provisions qui avaient bien diminué. La femme surveillait leurs moindres faits et gestes. L'adolescent extirpa un petit carnet et le tendit en direction de l'inconnue.

- Nous venons sur les Mots d'une Défunte.

La Gregani plissa les yeux et à la vue du mot écrit, elle lâcha un grognement. Aucun peuple vivant sur Despartra ne pouvait se dérober aux derniers mots d'un décédé.

- Nous venons sur les dernières volontés écrites de notre mère ...

Sasorrri se remit à pleurer et s'accrocha à une jambe de son frère. L'inconnue ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Elle s'excusa d'un simple regard et leur fit signe de la suivre. L'ainé attrapa les sacs d'une main et de l'autre il tenait la main de sa soeur attristée face aux souvenirs de leur mère.
La Gregani les guida au fin fond de la forêt. Un camps dans les arbres apparurent. Les cabanes faites de lianes et de boue séchée se dressaient sur les épaisses branches des arbres. Le petit peuple Gregani sortit de leurs abris, regardant avec étonnement leur chasseuse revenir avec deux Malagranes. Un imposant lion aux cornes de buffle vint leur barrer la route. Il fusilla du regard la femme qui avait guidé les deux ailés à leur village. Avant qu'il ne puisse dire mot, Kysrane parla.

- Nous venons non au nom de notre peuple. Nous sommes Malagranes mais ici, nous ne sommes rien.

Il posa son regard sur l'imposant homme qui se dressait devant lui.

- Nous ne venons pas en guerre. Nous sommes venus guidés par les vents du Grand Amenominakanushi. Nous venons au nom d'une défunte. Et par les lois divines, nous vous demandons clémence sur les derniers mots de notre mère.

Le silence s'installa. L'imposant les regardait, légèrement surpris. Il allait répondre mais, une voix mielleuse rompit le silence. Une dame âgée apparue. Belle ocelot aux nombreux bijoux, elle s'avança vers les deux ailées.

- Soyez les bienvenues. Je sais que vous ne mentez pas mais, que recherchez vous sur nos terres ?
- Nous recherchons l'hébergement sur vos terres.

La stupeur vit échos aux chuchotements. Kysrane les regarda puis reposa son regard sur la chef. Elle inclina la tête acceptant, bien qu'elle n'aurait pu refuser.

- Mais, il vous faudra vous plier à nos règles.
- Qu'il en soit ainsi.

Ils se présentèrent et c'est ainsi que commença leur nouvelle vie. L'ainé apprit la chasse aux côtés des chasseurs qui très vite l'apprécièrent pour son humour mais aussi sa rapidité d'apprentissage. De plus, ils purent chasser de plus gros proies, mettant à contribution la possibilité de vol du Malagrane. Quant à sa soeur, elle suivit l'enseignement Gregani, apprenant les danses destinées aux Dieux Anciens. Elle était tout aussi intelligente que son frère et ils s'intégrèrent très vite.

Quinze ans étaient passés depuis leur arrivée sur ses terres. Kysrane avait désormais 35 ans, et sa soeur avait 19 ans. Elle était devenue la plus belle femme du village perché. Elle était le contraire de son frère. Elle était une louve à forme humaine, son pelage était d'un blanc rosé tandis que ses plumes partaient de cette teinte rose pour devenir une couleur se rapprochant du rubis. Elle n'avait hérité des rapaces mais des oiseaux du paradis. Sasorrri était devenue très coquette. Cependant, s'il fallait se salir les mains, elle n'hésitait pas. Si elle devint une bonne gardeuse d'enfant, son frère devint un excellent chasseur et guérisseur. Tous deux étaient d'une grande aide pour les Gregani. Ils n'étaient plus de simples Malagranes, ils appartenaient aux peuples, chose très rare.
Kysrane épousa la belle Liona, la chasseuse qu'il avait débusqué des années auparavant. Leur mariage fut beaucoup de bruit, aussi bien dans leur territoire aux nombreux solitaires que dans les six autres forêts avoisinantes. Une Gegrani, une Seigneur de la Terre, qui se mariait avec un Malagrane, un Seigneur des Cieux, ce n'était que très peu courant. Non, c'était impensable, aucun écrit ancien ne relatait un tel évènement. Beaucoup furent heureux de cet heureux évènement qui marquerait les âges, mais certains voyaient cela d'un mauvais oeil. Nul ne connaitrait réellement le fruit de leur union. Elle pouvait très bien apporter le bonheur, mais aussi le malheur. Mais pour le couple, qu'importe, adviendra ce qu'il adviendra. Le mariage se passa sans encombres, ils furent heureux, et, deux ans plus tard, Liona mettait au monde leur premier enfant, Koh. Il avait encore son apparence humaine, et, les parents ne purent deviner ce qu'il adviendrait de lui. Ils s'occupèrent de lui, l'élevant avec amour.
Quelques années plus tard, Kysrane fêta ses 41 ans. Son fils avait désormais quatre ans. Il changeait déjà d'apparence. Il était devenu un lynx aux serres d'aigle toutes aussi turquoise que son père, et de petites ailes tachetés se formaient déjà. Le père adorait son fils, il lui apprit bien des choses. De l'autre côté, Sasorrri devenait envieuse de Koh qui avait désormais toute l'attention de son frère qui ne regardait plus du tout sa jeune soeur. Elle devint triste et sa beauté s'envola comme un souffle faible du printemps face à la bise de l'été. Ce fut Liona qui remarqua cela et prévint son mari. Le Malagrane s'en alla voir sa soeur. Leur discussion dura de longue date et la cadette annonça à son frère qu'elle voulait voyager. Kysrane ne la retiendrait pas, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, mais, il lui demanda de revenir d'ici quelques mois. Ce fut une promesse fraternelle et il assista à son départ, le coeur lourd.
Le temps s'écoulait doucement. Le quarantenaire prenait soin de son fils, de sa femme et de son nouveau peuple. Il soignait et rendait le bonheur mais il était inquiet. Inquiet pour sa soeur. Il comptait les jours, attendant impatiemment son retour. Le moment venu, Sasorrri n'était hélas pas présente. Kysrane en parla avec sa femme. Il devait parcourir les cieux, il devait retrouver sa soeur, celle avec qui il avait voyagé autrefois, échangé de bon moment.

Kysrane partit à son tour, promettant de vite revenir voir sa famille. Il parcouru les cieux et demanda à de nombreux villages si ils avaient une Malagrane errer seule. Ils furent nombreux à ne pas pouvoir l'aider. Son voyage dura plus longtemps que prévu. Il voletait par-ci par-là, traversant des royaumes où ses origines étaient plus ou moins bien vu.
Fatigué, il fit une halte près d'un des cinq temples des Dieux. Il entra et détailla chaque divinité incrustée dans les roches de l'édifice. Il s'avança vers l'autel et il se coucha à ses pieds. Le sommeil le gagna et il pria les dieux dans cet état. Il leur demandait tant de chose, mais, sa soeur était le centre de tout. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il les écarquilla aussitôt. Un doux parfum nacré de brise printanière emplissait le temple, mais, ce qui l'étonnait était les plumes qui parsemaient le sol. Il se releva et s'avança vers elles. Ces dernières étaient semblables aux plumages de sa soeur. Il suivit la piste, remerciant les dieux, mais lorsqu'il sortit du temple, il n'y avait plus aucune piste. Il fit le tout de l'édifice, mais il ne trouva rien. Kysrane hurla le prénom de sa soeur, mais, il n'obtint aucune réponse. Il était seul près de cet endroit béni. Il s'écria vers les cieux, priant les dieux et déesses de le guider vers sa soeur, de l'emmener auprès d'elle. Il voulait tant le revoir, la serrer contre lui. Il l'aimait bien plus que sa femme. Ce n'était le même amour mais, n'avait-il pas vécu plus de choses aux côtés de Sasorrri qu'à ceux de Liona ? La souffrance rapprochait les coeurs, surtout ceux fait du même sang. Le vent se leva, fort, violent. Il soufflait dans les grandes ailes de l'homme. Ce dernier se laissa guider sur ces vents turbulents. Il était balloté, mais il y voyait comme un signe des dieux.
Son périple sur ce vent dura trois jours. Il avait parcouru la moitié du globe de Despartra et il arriva enfin où le vent se stoppa net. Kysrane se posa sur le balcon rocheux de la montagne. Il ne voyait sa soeur, aucune trace. Il s’apprêtait à l'appeler quand un bruit attira son attention. En contre-bas, il vit quelques hommes des montagnes, des êtres barbares. Il fronça les sourcils. Il se cacha et les suivit. Il ne comprenait leur langue mais, son instinct lui intimait de les suivre, chose qu'il fit. Ces hommes avaient, autrefois, renié leur foi envers les Dieux, ils avaient été chassé des contrées qui avaient été les leurs par les croyants. Beaucoup parlèrent qu'ils croyaient en d'autres dieux, ce qui engendra une grande guerre : la Guerre des Peuples. C'était l'unique et seule alliance entre les peuples des Cieux, ceux des Terres et ceux des Mers. Ils avaient exterminé de nombreux clans des hommes des montagnes, avant de les chasser pour de bon. Leurs têtes étaient toujours mis à prix, les peuples croyants voulaient leur extermination la plus totale. Kysrane n'avait jamais compris cela, mais, il était de l'avis des siens.
Il les suivit pendant un temps, avant de les voir disparaitre dans un large tunnel caché d'un mur de lierre. Il entra à son tour, profitant de son sombre pelage pour se fendre dans le milieu de l'obscurité, bien que ses plumes d'or et turquoise le trahissent quelques peu. La poursuite silencieuse fut assez longue puis le tunnel déboucha dans une large cavité. C'était la cité mère des hommes des montagnes. L'ailé fut surpris, il détailla le peuple exilé et amoindri. Il n'était venu pour eux, il les exterminerait tous, il en avait la capacité nécessaire. Mais, avant qu'il est pu faire quoi que ce soit, il entendit sa soeur. Il baissa la tête et vit Sasorrri qui était prêt d'enfants dénudés du moindre trait animal. Elle souriait. Kysrane sauta et déploya ses ailes dans un bruit qui fit tourner les têtes de tous. Des hurlements retentirent tandis qu'il se posait près de sa soeur.

- Je suis là ... Je vais te sortir de ce ... murmura-t-il.
- Non Kysrane. Ne leur fait aucun mal.

Il fut surpris et regarda sa soeur. Il ne comprenait pas, mais, il remarqua que les hommes des montagnes s'étaient tous cachés. Il n'en voyait plus un seul. Il plissa les yeux. Sasorrri poussa un petit cri aigu et tous les visages réapparurent, fixant le Malagrane. Un homme s'approcha, le visage inquiet sous ses peintures tribales.

- Que voulez vous ?

Son accent était prononcé. Kysrane grogna, montrant les crocs.

- Qu'avez vous fait à ma soeur ?! Vous n'êtes rien que des êtres méprisables. Vous ne méritez le regard des dieux, vous n'avez que votre Mort à nous offrir, cracha le quarantenaire.
- Kysrane, ce n'est pas ce que tu crois. Ce peuple mérite notre attention ...
- Cesses de dire mots, cela n'a aucun sens, leurs dieux ne sont que foutaises face à ceux qui créèrent Despartra !!

Sasorrri le regarda et l'étreignit heureuse de le revoir.

- Leur religion importe peu. Ils ont un corps, une âme et un esprit. Ils ont les trois éléments de notre existence en ce monde.
- Je t'ai dis ...
- Kysrane, se fit plus dur sa soeur. Ne juges pas ceux que tu ne connais pas. Seuls les idiots font ça, mais, es-tu idiot ?

Il garda le silence et il regarda hautainement celui qui semblait être le chef de ce village souterrain. Sasorrri lui expliqua son périple et désormais, son impossibilité de voler. Elle s'était pris une flèche du peuple des Mers. Elle était parvenue à voler jusqu'à ces montagnes et un homme des montagnes la trouva. Le peuple entier prit soin d'elle malgré qu'elle soit une Malagrane, une descendante de ceux qui les avait chassé, persécuté. Kysrane remercia le peuple mais il insistait pour partir, mais, sa cadette refusa. Il soupira et il décida de rester un temps à leur côté. Il ne pensait que trop peu à sa famille restée dans les forêts. Mais, sa curiosité avait été piquée. Il apprit le langage du peuple des montagnes, puis leurs coutumes. Ils étaient une nouvelle soif de savoir pour lui, érudit d'autrefois qui se retrouvait.

Le temps passa de nouveau. La notion de se dernier devenait flou aux yeux de l'érudit. Il vieillissait, du moins, son corps. Il gardait sa vitalité d'esprit, celui qu'il avait cultivé depuis son jeune âge. Kysrane apprit de nombreuses choses aux peuples des montagnes et, lorsqu'il les guida vers l'extérieur. Le Malagrane se rendit dans chaque capitale. Son titre de Seigneur des Cieux se fit valoir. Il présenta les hommes des montagnes qui attendirent avec Sasorrri. Le quarantenaire offrit de multiples arguments, il monta les autres royaumes à lui faire confiance. Petit à petit, les puissances se ralliaient à son savoir, à ce qu'il affirmait. Il maitrisait les mots avec aisance et, bien que son titre avait toujours été en adversité avec les Seigneurs des Forêts et des Mers, il parvint à les mettre sous sa coupe. Le peuple des Montagnes renaissaient. Kysrane les guida jusqu'à leurs anciennes terres qui le redevinrent. L'équilibre d'autrefois était rétablit en dix ans. Le Malagrane avait la cinquantaine, mais, il avait aidé tellement. Les catastrophes naturelles semblèrent se calmer, comme si la dernière pièce du puzzle venait d'être ajoutée, évitant ainsi que toutes les autres s'effondre et se détachent.
Les hommes des montagnes gardèrent leurs aspects si proches des humains, mais, ils étaient heureux. Malgré le fait qu'ils ne croyaient en les même divinités, un accord avait été fait. L'équilibre était restauré malgré les différences entre chaque peuple. Ils remercièrent les deux Malagranes. Ils avaient été acceptés par ce peuple. Ils étaient désormais les seuls à appartenir à une multitude de peuple si différent.
Les évènements s'enchainèrent et, les autres royaumes reconnurent à leur tour les deux Malagranes comme les leurs. Kysrane apparaissait, tel un dieu, réglant les conflits intérieurs dans les pays, apportant son savoir. Il aidait les pauvres, réprimandait les riches excessifs. Tout allait pour le mieux. Despartra retrouvait de sa beauté d'antan et, Sasorrri voyait en son frère une représentation pour le Dieu Père Amenominakanushi qui arborait les mêmes couleurs que lui. Mais, à aucun instant, l'ainé ne se prit comme une âme divine, non. Il remerciait chaque jour le panthéon Despartra pour les bienfaits et d'aider à l'équilibre des civilisations.

Un soir, lors de la saison chaude Orgra, Kysrane errait sur une des plages du peuple des Mers. Ses pas d'oiseaux restaient dans le sable, avant de disparaitre sous la langue salée de la mer. Il était perdu dans ses pensées, marchant le regard dans le vide. Il réfléchissait à ce qu'il pourrait finir de sa vie. Il avait aidé les peuples à se reconstruire, il avait apporté son savoir, contribué à de nombreuses choses. Il avait fondé une famille, revu sa femme et son fils. Sa soeur était désormais porteuse d'un enfant eut avec un Siren, homme du peuple des Mers. Sa vie était resplendissante de bonnes choses. Si parfois l'hésitation avait été son ennemi, aujourd'hui elle l'avait quitté pour une sagesse magnifique. Kysrane se stoppa et regarda le ciel étoilé. Les trois lunes brillaient dans cette toison violacée et d'un bleu indigo. Il souriait. Un petit rire résonna autour de lui, le contraignant à baisser la tête. Une jeune fille s'approchait de lui. Elle ressemblait à une Malagrane, mais, si elle avait le corps d'un anthropomorphe lupin, elle n'avait les ailes de ce peuple. Ses yeux étaient cachés sous sa frange. Ses bras étaient de flammes. Le véritable Malagrane écarquilla les yeux et, il posa genou à terre.

- Déesse Yomi ...
- Pourquoi t'agenouilles-tu ? Nous sommes tous deux des êtres vivants.
- Vous êtes bien plus ...
- Hihi ~ est ce la seule raison qui te pousse à te mettre dans cette idiote position ? Si c'est cela, autant renier le grade que vous avez fait mien !

Kysrane se releva et il la regarda. l'enfant souriait et tapa dans sa main, heureuse.

- Bien. Puisque nous sommes redevenus égaux, sans titre de déesse ou machin chose, reprenons une discussion plus sereine.

Elle claqua des doigts et deux fauteuils apparurent sur la plage. Ils semblaient être fait du ciel étoilé lui-même. Yomi se posa sur l'un et convia le Malagrane à faire de même, chose qu'il fit.

- Que puis-je pour vous, dame Yomi ?
- Turlu tutu. Yomi me convient amplement, Kysrane ...

Il la regarda et hocha doucement la tête. Elle claqua de nouveau des doigts, un chapeau de sorcière apparu sur sa tête ainsi que de petites boules noires qui se mirent à tourner autour d'eux.

- Ce que tu peux faire ? Bien des choses comme tu ne peux faire grand chose. Ce que j'attends de toi ? Je n'en sais rien. Je ne sais pourquoi je suis venue à toi. Est ce par un amour en tes savoirs ? Est ce par intérêt ? Je me le demande, mais, peut être as-tu la réponse, Kysrane, fils de Kalhas ?
- Non, je n'ai réponse à vous apporter ...

Il s'interrompit et il la regarda, surpris. Kalhas ? Ainsi c'était le nom que portait son père ...

- Un Oros aux écailles rappelant les topazes d'un fond de rivière. Voici vos origines, allié de tous les peuples. Tu portent le sang de plusieurs peuples des Cieux, et, ce n'est le cas de ta soeur. Tu es unique, toi qui mélangea le sang sacré des Cieux à celui des Forêts.
- Koh ...
- En effet. Tu portes désormais la cape de la quasi-totalité des Seigneuries de ce Monde, en es-tu satisfait ? Es-tu heureux d'avoir convié de nouveaux dieux au panthéon de Despartra ? Dis-moi donc, es-tu convaincu que l'équilibre vivra éternellement ?
- Je ...
- Personne ne le sait, fils de Kalhas. Personne ne peut voir l'avenir, celui que tu t'es efforcé de construire pour ces peuples. Nous recevons maintes prières. Nous t'en remercions ...

Kysrane allait répondre mais, un bruit sec se fit entendre. Il tourna la tête. Il ne vit rare et reporta son attention sur la déesse. Elle n'était plus là. Son siège étoilé se craquela. Il voulut se relever mais, il ne le put. Autour de lui, tout se craquela telle une terre sèche. Les ténèbres s'apposèrent le titre de reines tandis que le Malagrane se mit à chuter de son fauteuil devenu souvenir. Sa chute dura encore et encore, il n'était plus sur la plage, il n'était qu'entouré des noirceurs d'un lieu inconnu. Il voulu se servir de ses ailes, mais elles ne bougèrent pas. Il hurla mais aucun son ne sorti de sa bouche. Il était seul, le froid l'embrassait. Il disparaissait ...



L'homme clignait des yeux. Il avait perdu connaissance. Il grogna et doucement, il se releva, regardant le paysage alentour. Il ne reconnaissait les arbres, l'herbe, le ciel. Il fronça les sourcils, il ne connaissait ce royaume. Il fit un pas mais s'écroula directement. Kysrane grogna et sursauta. Il se regarda dans l'eau présente et stagnante près de lui. Il se découvrit. Il n'était plus anthropomorphe, mais loup. Il lâcha un cri d'effroi. Il se retrouvait à marcher à quatre pattes. Il sentit son dos plus léger et il remarqua avec effroi. Ses ailes n'étaient plus. Elles étaient recroquevillées sur elle-mêmes, plus loin. Il hurla cette perte et, comme pousser par ses dieux, il utilisa ses nouvelles griffes pour les découper ... Il forma une légère cape qu'il accrocha à ses colliers. Il ne savait où il était. Il regarda le reste de ses ailes non utilisé se décomposer. Il ne comprenait plus rien. Le Malagrane s'était encore regardé dans l'eau. Il ne pouvait rester là, il devait partir. Oui, il devait partir.
Chancelant, Kysrane commença sa longue marche. Il découvrait les merveilles de cet univers. Il rencontra d'autres loups, mais, attirés par son apparence et les nombreuses richesses qu'il transportait, ils l'attaquèrent. Il dut se défendre et plus le temps passait, plus ses traits perdaient de leur gentillesse pour la froideur. Il était loin, loin de sa famille, loin de sa soeur. Il était seul.
Il sentait l'être qu'il avait toujours été disparaitre. Il sentait les yeux de Yomi sur lui à chaque instant. Il ne savait pourquoi il était dans ce monde sauvage, il ignorait tout. Il ne pouvait utiliser son savoir, aucune information sur le peuple lupin n'avait été écrite dans les livres des bibliothèques de Despartra. Kysrane se sentait disparaitre pour un autre, il se perdait. Il ignorait la raison de sa venue ici.
Il erra un moment puis il remarqua enfin. Il était sur les terres de Four Seasons, là où les saisons semblaient se battre malgré des efforts pour rétablir un équilibre. Kysrane songea aux guerres entre les peuples de son monde. Il y voyait le même schéma. Des guerres inutiles faites pour des raisons futiles. Les dieux avaient ainsi départagé les peuples et saisons, c'était pour l'équilibre mais, comme toujours, il fallait que certains viennent le briser. Four Seasons n'y avait pas échappé.
Ce fut long, mais le canin apprit le langage de cet univers, apprit qu'ici, seul un dieu, Outa-Ranos régnait dans le panthéon. Il l'accepta en tant que tel mais, il ne lui accorda aucune prière. Par préférence à ses dieux ? Non, tout simplement car il en ignorait l'apparence que les anciens de FS lui avait donné, mais aussi ce qu'il avait fait. Kysrane ne voulu blasphémer cette divinité qu'il préféra tout simplement l'accepter mais sans prière.
Il était un vagabond, errant en cherchant solution pour aider les clans à se réunir, à trouver leur liberté, loin des chaines de ces guerres bien que la maladie semblait avoir fait taire, lors de son arrivée. Il était seul sur ce coup, c'est ce qu'il cru lorsqu'il rencontra un loup ressemblant à un vieil ours. Le poils hirsute, un pelage grisé et noiraud, il était étrange. Lors de cette rencontre, il en apprit que le monde auquel il appartenait lui avait octroyé des dons. Il découvrit ainsi sa Burning Distorsion. Il apprit à marcher correctement, s'habituant à son pas de quadrupède. Shaman, le loup gris, lui apprit de nombreuses choses. Kysrane était redevenu un élève qui ne cherchait que de nouveaux savoirs auprès de ce maitre plus âgé que lui. Chose qu'il eut. L'autre mâle lui apprit l'existence d'une guilde après l'avoir testé. Il lui révéla l'existence des LibreLune, secte qui ne se voulait qu'évoluer dans l'ombre pour éviter des guerres inutiles. Ce fut le moment de son choix. L'ancien Malagrane deviendrait l'un des leurs, et il reçu l'enseignement nécessaire par Shaman, le premier bon homme qu'il rencontra sur ces terres jusqu'alors hostile à lui et son corps hybride.






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